En 2005, une étude de la faïence anthropomorphe de Bruxelles au 18e siècle avait nécessité de développer des hypothèses de travail sur la circulation des travailleurs qualifiés, et en particulier la famille Richardot. Trouver des preuves avait par contre été difficile en raison de l’absence d’archives. Un long travail de comparaisons, notamment techniques, s’étaient alors amorcé. Il avait permis de dégager des axes de réflexion, présentés dans un article de 20131 et complétés ci-après.
Cela est indéniable, nos régions sont liées par leurs voies de communications. Celles-ci ont permis la circulation non seulement des armées mais également des ouvriers qualifiés. Ces échanges ont toujours existé. Ils alimentaient l’économie, qui était aussi une arme de guerre, au même titre que les arts décoratifs pouvaient être propagande.
1 PIECHOWSKI C., « L’Enigme Richardot », in La faïence fine andennaise, influences et concurrences, Collection du Patrimoine culturel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, n°4, Bruxelles/Andenne, 2013, pp.104-113
« Céramistes en migration : un mélange des savoir-faire ! Alsace – Lorraine – Bruxelles – Andenne – Pays-Bas », par Cédric Piechowski, paru dans les Actes du 1er colloque international pour l’étude de la céramique organisé par l’académie Lorraine des Arts et du Feu, Château de Lunéville, 26-27 mai 2018, pp.38-50. Lire l’article / Table des matières / Acheter le livre